
Nous l’avons bien constaté ensemble dans notre discussion sur les loups, voir sur le forum : http://www.genealogie-aveyron.fr/phpBB/ ... f=1&t=1433
Dans les registres paroissiaux c’est un peu plus nuancé : en fait cela dépendait du curé qui officiait. Si la raison du décès sortait de l’ordinaire que ce soit par le moyen (chute, noyade, etc.) ou par le le type de maladie, il arrivait que certains signalent ce fait. Ces mentions font le bonheur des lecteurs. Le curé de la Roque-Sainte-Marguerite est célèbre pour cette raison, mais il y en avait bien d’autres.
Je ne peux m’empêcher de vous donner un exemple atypique où ses informations vont nous permettre de faire également ce que l'on pourrait appeler de l' « archéologie généalogique »

S 02/05/1729 à la Roque Ste-Marguerite (2E120-1 int 20/23) « Sép(ulture) de Jean ANDRE munier du moulin de Corp psse St André de Vezines, duquel les prédécesseurs ont toujours été enterrés au cimetière de celle de la Roque Ste Marguerite depuis plus de 320 ans, mourut hier deuxième may 1729 aagé d’environ 84 ans après avoir receu les sacrements, sans autre maladie que la vieillesse et a été inhumé ce matin troisième dudit mois et an par nous … »
L’année 1729 moins 320 ans cela donne l’an 1409. L’acte le plus ancien conservé dans les archives du moulin de Corp (AC Millau) est un « nouvel acapte » du 15 mai 1406 et sa ratification du mai 1408 par Guillaume André autre Guillaume père et fils.
Corp étant de la paroisse de St-André, leurs habitants auraient dû logiquement être enterrés au cimetière de St-André. Mais la plupart des actes paroissiaux des habitants de Corp étaient réalisés à la Roque d'où d'ailleurs la famille André, nous le savons par l'acte de 1406, était originaire. Notre curé avait dû au moins connaître ces actes, ou bien avoir d’autres informations qui ne sont pas parvenues jusques à nous ; grâce à lui nous pourrions émettre l’hypothèse que Guillaume André premier meunier de Corp est décédé en 1409 !
D’autres par contre d’autres sont désespérément muets.
Sur l’état-civil, même des décès atypiques ne sont pas signalés. Preuve en est donnée également par les décès de Casimir Mandagot mort le 14 août 1868 « sur le chemin d’Azinières à Roquecanude » et de sa fille Nathalie morte le 22 octobre suivant. Aucune autre information sur les décès n'est indiquée dans ces actes (état-civil de la commune de Saint-Beauzély).
Mais je connais les raisons de leur mort, par suite de blessures par arme à feu, à cause de l’un de mes amis, JLB, qui depuis très longtemps me demande d’essayer de lui apporter plus de renseignements sur la vie et la mort d’un membre de sa famille, Hyppolite Boyer, tristement célèbre pour avoir commis ces deux meurtres dans un moment de grand égarement. Je ne reviendrais pas sur les détails de cette histoire, qui a été évoquée trois fois par notre ami Marc Parguel, d’abord dans le journal de Millau du 13 mai 2010 et du 26 mars 2015, puis en 2019 sur le blog « Millavois.com » : https://www.millavois.com/2019/08/10/az ... -jalousie/
Mais je n’ai pas ouvert cette discussion pour ne vous dire que cela. En fait je voulait vous faire part de sa demande. Mes idées se sont égarées sur d’autres chemins ! Revenons-y : Hyppolite Boyer a été condamné aux travaux forcés à perpétuité, essayons de voir si on peut en savoir plus.
