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Canton de Saint-Affrique
Saint jean d’Alcapies
Article mis en ligne le 4 juillet 2015
dernière modification le 20 juillet 2015

par Suzanne BARTHE

Commune de la région Midi-Pyrénées, dans le département de l’Aveyron,. St Jean d’Alcapies fait partie du canton et de l’agglomération urbaine de Saint-Affrique. Ses habitants étaient au nombre de 257 lors du recensement de 2011. St Jean d’Alcapies a une altitude minimum de 422 mètres pour un maximum de 689 mètres. Sa superficie est de 8,6 km²..

La commune de Saint Jean d’Alcapiès, dans laquelle se tiendra notre assemblée générale 2015, vient d’adhérer à notre cercle et nous remercions sa municipalité.

Saint jean d’Alcapies

Pour la sixième année consécutive, après Millau, Cornus, Ségur, St-Georges-de-Luzençon, et Saint-Léons, le Cercle Généalogique de l’Aveyron, aura le grand plaisir de vous présenter son étude sur les communes d’accueil de son Assemblée Générale et des 11èmes Journées Généalogiques de l’Aveyron…

Saint-Jean d’Alcapiès, Saint-Jean et Saint-Paul des femmes…. des hommes… et leurs racines…

C’est en effet une première puisque notre étude porte cette fois sur deux communes distinctes, mais qui « partagent l’eau » depuis plus de 30 ans… la première nous offre une structure d’accueil exceptionnelle, et la seconde des vestiges patrimoniaux incomparables….

Monsieur Jean DELMAS, bien connu de tous les adhérents de notre cercle, nous fait le grand plaisir d’assurer l’article rédactionnel concernant l’histoire de SAINT JEAN D’ALCAPIES.

Nous étudierons également dans cet ouvrages : les vestiges patrimoniaux de la commune, et de ses hameaux, ainsi qu’un certain nombre de généalogies (BAGES, CALVET, FOURNOL, de SOLAGES, TAILLEFER, etc…)

Grâce aux talents de l’éminent héraldiste Jacques POULET nous venons également d’établir le blason de la commune.

Blasonnement de St Jean d’Alcapiès

Blason de Saint jean d’Alcapies

D’azur à l’agneau de lait accompagné de trois rocs d’échiquier, le tout d’argent.

Situé au cœur du Parc naturel régional des Grands Causses, Saint Jean d’Alcapiès est une petite commune idéalement située : à 5 min de Roquefort, 10 min de Saint-Affrique et 15 min du viaduc de Millau.

Longtemps la vie du village a été rythmée au gré des saisons agricoles, l’élevage était l’activité économique dominante. Il y a une dizaine d’années, la municipalité a décidé de relancer le village. Cette volonté a porté ses fruits et de nombreuses "jeunes familles" ont fait le choix de s’installer dans cette commune participant ainsi à la rénovation du patrimoine bâti.

Très sensibilisée par les problématiques environnementales et consciente de la responsabilité qui lui incombe pour les générations futures, la commune s’est engagée dans une procédure déterminante pour l’avenir, l’Agenda 21 (reconnu par le ministère de l’écologie et du développement durable). Ce programme engage la commune pour plusieurs années dans une politique de développement durable (alliant l’économie, le social et l’environnement). Saint Jean d’Alcapiès a été la plus petite commune a obtenir le Label Agenda 21. La commune a également obtenu le Label Village Terre d’Avenir

La construction d’Alcapia « maison communale pleine d’énergies »
s’inscrit naturellement dans la suite logique de cette politique environnementale affirmée et revendiquée. Cette réalisation est un modèle réussi de construction durable, parfaitement intégré dans un contexte environnemental exigeant. En démontrant qu’il est aujourd’hui possible de construire et de protéger l’environnement tout en apportant une qualité de service égale, voire supérieure..

C’est cette superbe structure qui accueillera notre assemblée générale de 2015 suivie des 11èmes JOURNEES GENEALOGIQUES DE L’AVEYRON. Pour ces journées, la commune toute proche de ST JEAN et ST PAUL sera associée à celle de SAINT JEAN D’ALCAPIES.. Retenez d’ores et déjà vos dates : 12 et 13 septembre 2015...

Lieux-dits et écarts –

Dans notre étude seront présentés les vestiges patrimoniaux du bourg de St Jean d’Alcapiès, la maison Calvet, la maison Pomarède, etc.. mais aussi es vestiges du Château Bas (Château de St Jean) résidence de la famille de ROBAL.

Alcapiès, qui surplombe Saint-Jean d’Alcapiès, Mas d’Alzac, Mas de la Moulinerie, Le Moulin de Taillefer, Bages, Castel Crémat.

Les Mazes » est l’ensemble constitué par Le Mas de la Moulinerie et Le Mas d’Alzac. Le Mas d’Alzac était dans la paroisse Saint-Vincens, mais il arrivait que ses habitants aient recours au curé de Saint-Jean, comme ceux du moulin de Taillefer (ou de Saint-Jean). En 1804, ces deux hameaux demandèrent leur rattachement à Saint-Jean (AD 12, 2V 22).

CASTEL CREMAT

Construit au XVème siècle, le château d’Alzac était la résidence des seigneurs de St Jean d’Alcapiès. La seigneurie fut transmise des Rotbald aux Solages en 1473, lors du mariage de Blanche de ROTBALD, fille et héritière universelle de Bringuier de ROTBALD, avec Antoine de SOLAGES, écuyer, fils puîné de Noble Jean de SOLAGES. Puis la seigneurie passa par mariage aux Frayssinet-Valady et aux Izarn de Frayssinet. Les biens de cette famille furent dispersés le 7 octobre 1795 au titre de la vente des Biens Nationaux. Le château, qui avait été incendié dans la nuit du 14 au 15 Août 1656, prit à compter de cette date le nom de Castel Crémat.
Histoire et légende autour du château d’Alzac

Construction

Le château semble avoir été construit dans les années 1480. En effet, Castel Crémat n’a pas les caractéristiques d’un château-fort classique. C’était avant tout la résidence de nobles et non un bâtiment de protection.

Incendie du château

Dans la nuit du 14 au 15 Août 1656, le château d’ALZAC fut la proie des flammes. Un procès-verbal fut rédigé par Maître Jean GALTIER, conseiller du roi et juge à SAINT-AFFRIQUE concernant le « brûlement du château » au nom de « Dame Marguerite de Solages, veuve et héritière bénéficiaire de messire Olivier d’Izarn de Fraissinet, Dame seigneuresse de St Jean d’Alcapies et d’Alzac »(sic).

Les causes de cet incendie n’ont pas pu être déterminées, dans un premier temps. Mais la tradition rapporte les faits suivants : Madame de Solages avait une sœur, Marie, qui se fit religieuse à Nonenque ; mais, avant son entrée au couvent, un gentilhomme s’était épris d’elle. Elle l’aurait accepté comme époux, mais ses parents s’y opposèrent. Vainement, le jeune homme s’adressa à la famille pour faire sa demande en mariage. Toutes ses prières et ses supplications furent vaines. Le motif de l’empêchement n’est point connu. Mademoiselle de Solages, ne pouvant vaincre l’obstination de ses parents, entra comme religieuse à Nonenque.

Ce fut alors que le jeune gentilhomme épris d’elle chercha à se venger d’une manière indigne. Il arriva au château d’Alzac dans la soirée du 14 Août à l’heure de minuit. Tout le monde dormait. Il ouvrit une fenêtre au rez-de-chaussée de l’aile droite du château. On y avait adossé une balle de filasse qu’on faisait filer aux domestiques. Il y mit le feu qui se communiqua d’une manière effrayante à toute l’aile du manoir et sans secours, tout le château aurait brûlé. La vengeance du gentilhomme n’était pas encore satisfaite. Il se rendit de là, au galop de son cheval, au monastère de Nonenque et il y mit le feu. Une partie de ce bel édifice, dont la magnifique galerie, fut consumée.

Pour garder l’impunité de ces deux crimes, il avait fait disposer plusieurs chevaux sur sa route. Il se trouva ainsi le lendemain matin à Béziers et, sans les aveux qu’il fit plus tard sur son lit de mort, on n’aurait jamais connu le coupable.

Le château de Saint-Jean d’Alcapiès comporte d’intéressants vestiges : des caves voûtées à plein cintre, différentes chambres, dites du Seigneur, de la Seigneuresse , des Dames, des domestiques… salle à manger, salon, galetas, cuisine, prison, écuries du Seigneur, basse cour du château, grand escalier en colimaçon…


Dépouillements réalisésPériodes
Saint Jean d’Alcapies 1649/1902

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