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Cercle Genealogique de l’Aveyron
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Descriptif du site
Canton de Camares
Camarès
Article mis en ligne le 5 octobre 2019
dernière modification le 30 juillet 2021

par Suzanne BARTHE

Le CERCLE GENEALOGIQUE DE L’AVEYRON sera à Camarès en septembre 2020 pour son grand rendez-vous annuel des JOURNEES GENEALOGIQUES 2020.

Dépouillements réalisésPériodes
Camares 1574/1578
1694/1929
Prugnes Faragous 1695/1792
Saint Pierre d’Issis 1685/1792
Saint Paul de Trabessac 1616/1693
Ouyre 1624/1792
Notaires
Jacques ROUVE 1557/1559

CAMARÈS (12360) est une commune de la région Occitanie, dans le département de l’Aveyron, arrondissement de Millau, canton « Causses-Rougiers », communauté de communes « Monts, Rance et Rougier ». Les Camarésiens et Camarésiennes sont actuellement au nombre de 1019. La superficie de la commune est de 42 km². Son altitude minimum est de 356 mètres tandis que son altitude maximum est de 958 mètres.

Le village fut initialement édifié sur un mont escarpé, ses vestiges constituent la Ville-Haute. Celle-ci a été construite au XIe siècle. La ville présente encore de nombreux restes de cette époque. Elle a notamment conservé une ancienne porte qui menait au château disparu depuis fort longtemps, et son pont roman du XIe siècle, le Pont Vieux, qui enjambe le Dourdou , est encore utilisé de nos jours. Nous noterons également que cette petite ville fut l’un des principaux bastions protestants de l’Aveyron pendant les guerres de religion du XVIe siècle, et si les remparts ont disparu à la fin du conflit, les habitants sont restés fidèles à leur héritage protestant et ont reconstruit un temple en 1825 .

Les activités industrielles et artisanales étaient riches dans le passé et le village en garde les traces : fabriques de cadis, moulins à foulon, tanneries, mégisseries, teintureries. La production de tissus était la principale source d’activité jusqu’à la fin du XIXe siècle, mais les habitants de ville se sont depuis reconvertis dans la fabrication de vêtements en cuir.

La ville est traversée par le Dourdou de Camarès et se trouve au pied des Monts de Lacaune. Son sol rouge, le Rougier de Camarès est de nature schisto-gréseuse. Il renferme un riche sous-sol qui a permis, dès l’époque gallo-romaine, l’exploitation des premières mines de cuivre ou de plomb argentifère. Nous noterons également la présence d’un bassin thermal avec des sources qui ne sont plus exploitées actuellement.

Notre équipe rédactionnelle est d’ores et déjà au travail pour étudier cette très attachante petite ville, et pour préparer l’ouvrage CAMARES des femmes des hommes et leurs racines…

Camarès : l’été 2004
Photo : Stephane Batigne

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Carte postale fournie par Yves ROQUES

Croix aux Ramondens

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