Bandeau
Cercle Genealogique de l’Aveyron
Slogan du site
Descriptif du site
Un Testament sous Henri IV
Article mis en ligne le 16 juillet 2012

Pour faire suite à l’article sur les Ribes, les Roquetaillade, les Hébles et les De Tauriac, voici la transcription d’un document porté sur le bulletin paroissial de Causses et Raspes de Janvier, Février 1987, par J.SOUX d’après une copie manuscrite, effectuée par Roger BARTHES, en l’étude de Me REYNES du Truel, avant d’être versé aux Archives Départementales et classé à la cote : 3E 14241 folio 103, du 5 août 1599

Testament de Françoise de CANCER, veuve de Jean de Gozon, seigneur de Saint-Victor

Au nom de Dieu, que tous sachent, présents et à venir, que l’an de grâce de la Circoncision de Notre Seigneur Jésus Christ, Mil cinq cens quatre vingt dix neuf, et le cinquième jour du mois d’Août après midi, le très puissant Prince Henry, par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, régnant sur le château de Saint-Victor, diocèse de Vabres en Rouergue.

Par devant moi, Notaire Royal soussigné, et devant les témoins subinscrits, selon la liste qu’elle en a personnellement établie,
Damoiselle Françoise de CANCER, veuve de feu Noble Jean de Gozon, seigneur, quand il vivait, de Mélac et dudit Saint-Victor, seigneuresse de la Bolvène, laquelle, affligée de certaine infirmité corporelle, gisant dans son lit, toutefois saine de son entendement, considérant qu’il n’y a chose plus certaine que la mort, ni plus incertaine que son jour et son heure, et qu’étant permis ; et de droit ; à chacun de disposer de ses biens afin qu’après son décès ne subvienne procès, débat ni différend entre ses successeurs, parents ou proches.

A voulu, par le présent et dernier testament nuncupatif (c’est-à-dire : établi devant témoins et suivant les formes légales) disposer de ses biens et arrêter les dispositions suivantes :

Premièrement, que tous recommandent son âme à Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, le priant de lui pardonner ses péchés et de recueillir son âme en son Saint Paradis après qu’elle aura été séparée de son corps. Qu’elle soit ensevelie selon le rite de la religion catholique, apostolique et romaine dont elle a toujours fait profession, et inhumée dans le sépulcre dudit feu Sieur de Mélac, son mari, dans l’église dudit Saint-Victor. Qu’à son enterrement, à sa neuvaine et à son bout-d’an, soit convoqués douze messieurs d’église (ou prêtres obituaires) et que chacun reçoive chaque fois trois sous ainsi qu’un repas de réfection corporelle. Qu’il y ait, en outre, chaque fois douze pauvres du présent pays portant chacun une torche et vêtus de drap.

De plus qu’aux pauvres de Jésus-Christ soit léguée la somme de dix écus, distribuables par son héritier sub-inscrit ou par ses légitimes administrateurs, dans l’année de son décès, à savoir :
 dix livres aux pauvres du présent lieu de Saint-Victor
 dix livres aux pauvres de la Bolvène et
 dix livres aux pauvres de la ville de Pignan en Languedoc.

De même, que soit léguée à Anne VAYSSETTES, sa fille de chambre, la somme de trente trois écus un tiers à soixante sous pièce, payables dans l’année du décès de ladite testatrice, et ce, pour les agréables services que ladite Anne lui a rendus et pourra encore lui rendre, et ce, en plus du reliquat encore dû de son salaire du temps passé au service de ladite testatrice, laquelle, en outre, lui lègue les métrages , payables au terme précisé ci-dessus, de « cadis » de Nîmes des couleurs de son choix, pour deux robes , dessus et cotillon.
Pareillement, que soit léguée à Françoise BROUILLET, sa filleule, fille de François BROUILLET et de Jeanne dudit Saint-Victor, la somme de seize écus deux tiers, payables dans l’année du décès de ladite testatrice.
Semblablement, que soit léguée à Pierre ROQUETTE, son procureur, la somme de trente trois écus un tiers, payables dans l’année du trépas de ladite de CANCER, et ce, outre la part de salaire et de gages dont la testatrice lui serait redevable.

Tous les susdits légataires se trouvent ainsi être les héritiers particuliers de la testatrice.

De même, que soit léguée « par titre de légat delaysse » à Nobles Antoine, Jacques et Pierre d’HEBLES, fils légitimes et naturels de Noble Gabriel d’HEBLES, seigneur de la Vacaresse et de Pignan, et de Damoiselle Lucrèce de CANCER, dame dudit Pignan, mariés, ses neveux : à chacun des trois la somme de cent écus à soixante sous pièce payables lorsque chacun de ses neveux légataires aura atteint l’âge de vingt ans, lesdits neveux étant ainsi fait héritiers particuliers de ses biens.

Pareillement que soit léguée à Damoiselle de BRIGNAC, sa filleule, fille de Noble Pierre de BRIGNAC, seigneur de Montarnault en Languedoc, la somme de cent écus valant chacun soixante sous tournois, payables trois mois après la consommation du mariage de ladite de BRIGNAC, sa filleule, avec pour ladite, interdiction de demander autre chose des biens de la testatrice.

Par ailleurs, ladite de CANCER, testatrice, ayant fait donation à ladite Damoiselle Lucrèce de CANCER, sa nièce, femme du seigneur de la Vacaresse, d’une somme de sept Mille cinq cents livres en faveur de son mariage contracté avec ledit sieur de la Vacaresse, suivant acte reçu, à la date y indiquée, par moi, Notaire soussigné, la testatrice confirme cette donation à la dite Demoiselle de CANCER, sa nièce, à charge toutefois pour cette dernière de rendre et restituer ladite somme à Noble Gabriel d’HEBLES jeune (ainsi désigné pour le distinguer de son père également nommé Gabriel d’HEBLES) héritier universel subinscrit, fils d’icelle, et de Gabriel d’HEBLES, seigneur de la Vacaresse. Moyennant quoi elle a fait son héritière particulière, ne pouvant demander autre chose de ses biens.

Et afin que le chef et fondement de tout testament serve l’institution héréditaire universelle, ladite de CANCER, testatrice, pour tous et chacun de ses autres biens présents et à venir, en quelque lieu qu’ils soient ou se trouvent, institue son héritier Universel et général, et le désigne de sa propre bouche, ledit Noble Gabriel d’HEBLES jeune, son filleul ; fils du sieur de la Vacaresse et de ladite Lucrèce de CANCER, sa nièce, qui devra payer et satisfaire tous les susdits legs et dettes, ladite testatrice lui défendant, de son mouvement propre et de sa seule volonté, de rendre la place de la BOLVENE à Noble de VILLESPASSANS, seigneur de Brignac, à peine pour lui d’être privé de son droit à hériter, sauf le cas où serait ainsi dit et ordonné par décision de justice.

Et au cas où ledit Gabriel d’HEBLES jeune, son héritier universel, viendrait à décéder sans enfants provenant de légitime mariage, que lui soit substitué le susdit Antoine d’HEBLES, son frère, neveu de ladite testatrice ; et, audit Antoine, en semblable cas de défaut d’enfants de légitime mariage, le susdit Jacques d’HEBLES ; et au susdit Jacques, Pierre ; et audit Pierre, en même cas et condition, tout autre enfant mâle dudit sieur de la Vacaresse et de ladite de CANCER, mariés, et autres enfants d’iceulx, mariés, se trouvant dans le même cas de défaut d’enfants de légitimes mariages, étant toutefois gardé l’ordre de primogéniture.

Et au cas où tous les enfants mâles, ce qu’à Dieu ne plaise, mourraient sans enfants de leurs mariages, que leur soient substituées les filles desdits mariés, étant gardé entr’icelles l’ordre de primogéniture.

En outre, ladite testatrice lègue à Pierre de GOZON, seigneur de Mélac, son beau fils, deux coffres en bois pleins de linge, tant serviettes, nappes, que linceuls, se trouvant dans la chambre dite de Messire GUYRAULT, plus une garde robe en bois d’ébénisterie que ladite testatrice à fait faire et se trouvant dans le grenier de la chambre de ladite testatrice, plus quatre lits garnis de « coutes couvertes » traversins, tours de lit et rideaux. Ensemble, toute la vaisselle vinaire acquise par ladite testatrice, plus douze plats, douze écuelles et douze assiettes d’étain, deux chandeliers de laitons, un chaudron de cuivre grand, un moyen et un petit. Ensemble, les autres meubles grossiers en bois, acquis par ladite testatrice, sauf six coffres-bahuts et un coffre en noyer dans lequel sont les papiers de la Bolvène (qui vont, de droit à Gabriel d’HEBLES jeune, héritier Universel).
Ladite testatrice défend audit de GOZON de demander autre chose de ses biens.
La testatrice, par surabondance de droits, lègue à la susdite Lucrèce de CANCER, sa nièce, en plus de ce qu’elle lui a déjà légué, ses robes-dessus, une de velours jaune, une autre de satin cramoisie rouge, une autre de taffetas violet, une autre de serge cramoisie rouge, une autre de camelot violet et une autre de serge de couleur pourpre, et tous ses autres habillements.

Ne sont pas là compris :
 deux chaines d’or, savoir une grande de six-vingt écus,
 l’autre étant un jaseran de quatre-vingt écus,
 une autre chaine de perles,
 une paire de bracelets « d’or paysan » de quarante écus,
 deux enseignes à pendre au cou ;
 ses anneaux

et bagues parmi lesquels
 un rubis,
 un diamant,
 une turquoise
 et un lapis ;

 douze cuillères en argent,
 trois fourchettes également en argent,
 tous objets et bijoux que la testatrice veut et entend voir appartenir audit Gabriel, son héritier Universel.

La testatrice déclare que tous ces meubles, robes, chaines, anneaux, ornements et tous autres biens mobiliers se trouvent dans le présent château de St-Victor.

Elle dit que cet acte est l’expression de sa dernière volonté et son dernier testament nuncupatif. Elle veut qu’il vaille par droit de testament cassant, révoquant et annulant tous autres testaments , codicilles et autres qu’elle pourrait avoir faits ci-devant, voulant que seul, le présent ait plus de force et de valeur que tout autre.

Elle a prié les témoins subnommés qu’elle avait convoqués à cet effet, et qu’elle a parfaitement reconnus d’être les témoins de sa présente disposition ainsi que moi, Notaire soussigné, afin d’en retenir le présent instrument, concédé fait et récité dans ledit château et dans la chambre de ladite testatrice, en présence de
 Messire Guilhaume de GALLATRAVE, juge de Saint-Victor,
 Messire Pierre MALRIEU, prêtre et vicaire dudit lieu,
 Messire Salomon DUMAS, apothicaire, résidant à Saint-Affrique, -Jean REDON, de la ville d’Arles en Provence,
 Durand SOLIER de Montlaur,
 Gabriel BLAQUIERE,
 Etienne CEBE, dudit Saint-Affrique,
 et Guilhaume RAILHAC, de Cazans, juridiction de Vendeloves.

De GALLATRAVE, MALRIEU, DUMAS, REDON et SOLIER, ont signé au bas de l’acte ; les autres ont déclaré ne savoir écrire ni signer. La testatrice a également signé, mais n’a pu achever sa signature, étant gênée, comme on a pu le voir, par une infirmité à sa main droite.

Et moi, Jean DUFIEU, notaire, ai également signé.
Le 5 août 1599

N.B. – Parfois, nous avons dû moderniser les formes juridiques de l’époque, mais chaque fois qu’elles n’ont pas gêné la compréhension du texte, nous les avons conservées.
Nous avons fait suivre certains mots de leur signification mise entre parenthèses ; pour d’autres mots ou expressions que nous n’avons su traduire, nous les avons transcrits tels quels et mis entre guillemets.
Nous nous sommes attachés à conserver au texte son caractère de solennité, qu’il s’agisse de l’expression de la foi religieuse ou du noble usage de cette savante discipline qu’est le Droit.

J. SOUX

QUI ETAIENT CES PERSONNAGES ?

La traduction une fois achevée, nous n’avons pas résisté au désir de connaître un peu mieux les personnages rencontrés. Nous en avons retrouvé certains dans les mémoires de l’Abbé Pierre-Damien HEBLES, ainsi que dans les ouvrages de Jacques FABRE de Morlhon et de Joseph FABRE de Morlhon.

Les HEBLES (comme d’ailleurs les MONTCALM-GOZON, les PANAT-CASTELPERS et d’autres) avaient adhéré au protestantisme. Ils étaient seigneurs et haut justiciers des Ribes, du Truel, de Bertholène, et tenaient le fief de la Vacaresse, près d’Alrance, par lequel ils étaient vassaux des seigneurs de Peyrebrune.

François d’HEBLES, plus connu sous le nom de « las Ribes » et Gabriel d’HEBLES, son frère, surnommé « la Vacaresse » ont laissé, vers les années 1570, le souvenir de seigneurs pillards et cruels, pourfendeurs de prêtres.

François dit « las Ribes » fut nommé capitaine protestant de Saint-Affrique, ce qui ne fut pas du goût des Saint-Affricains. Les Millavois ne l’aimaient guère non plus, qui refusèrent de l’avoir pour gouverneur après qu’il eût massacré douze Carmes et brûlé leur couvent à Saint-Antonin. En 1574 il massacra tous les prêtres de Cassagnes à l’occasion de la reprise de cette cité par ses troupes. Il fut tué en 1576 à 38 ans, près de Clairvaux. Il venait d’être nommé Lieutenant général de la Haute Marche du Rouergue par Henri, Roi de Navarre, qui deviendrait, 13 ans plus tard, en 1589, Roi de France sous le nom d’Henri IV.

Gabriel dit « la Vacaresse », fut désigné, en 1580, par les Etats du Rouergue pour reprendre le château de Mélac que des pillards avaient enlevé, et qui appartenait aux MONTCALM-GOZON.

Le 18 septembre 1586, avec ses troupes, « la Vacaresse », tendit un piège au capitaine de BONNIVET, qui commandait l’avant-garde de l’armée du Duc de Joyeuse, envoyée par le Roi de France Henri III, pour tenter de neutraliser le protestantisme dans le Midi. BONNIVET fut capturé par « la Vacaresse », tandis que sa troupe, fort nombreuse fut massacrée au lieu qui, depuis ce carnage porte le nom de « la Saignerie ».

Deux ans plus tard, en 1588, le château des Ribes, berceau de la famille d’HEBLES, fut brûlé par Joyeuse, ainsi que ceux du Truel, de Broquiès et de Réquista.

L’année d’après, en 1559, le même Gabriel fut nommé gouverneur du Vabrais, mais il ne fut pas plus aimé à Saint-Affrique que ne l’avait été 15 ans plus tôt son frère François dit « las Ribes  ».

Après la promulgation de l’Edit de Nantes, par lequel Henri IV, en 1598, reconnaissait l’Eglise Réformée de France, Gabriel dit « la Vacaresse », alla s’établir dans le Midi, dans les terres de son épouse, Lucrèce de CANCER, dame de Pignan.

Néanmoins, l’Edit de Nantes n’arrêta pas les conflits. Ainsi, nous retrouverons, plus tard, Antoine d’HEBLES, second fils de Gabriel, prenant part à la révolte, contre le Roi Louis XIII, du Duc de Rohan, général passé au protestantisme et devenu chef des Calvinistes, qui avait fait de Millau l’une de ses places. Nous voyons Antoine faire face à Condé qui commandait l’armée du Roi, à Saint-Affrique, puis en 1628 reprendre le château d’Ayssènes aux Catholiques. Après bien des péripéties, un peu de calme ne devait revenir qu’après la signature en 1629 de la paix d’Alès.

En 1630, le château des Ribes, berceau de la famille, fut abattu par Condé (après avoir été brûlé 42 ans plus tôt par Joyeuse). Ce furent les TAURIAC qui succédèrent à la famille HEBLES à la Vacaresse et à Peyrebrune ainsi que dans les seigneries du Truel et des Ribes.

Si maintenant nous revenons au testament, ne soyons pas surpris de n’y pas trouver François d’HEBLES, dit « las Ribes » ; il est mort voici 23 ans, en 1576. Mais nous y trouvons Gabriel d’HEBLES seigneur de la Vacaresse et de Pignan, époux de Lucrèce de CANCER, laquelle est la nièce de la très catholique Françoise de CANCER, testatrice, laquelle avait déjà fait à Lucrèce une donation de 7500 livres à l’occasion de son mariage avec Gabriel dit « la Vacaresse ».

Quant au fils aîné de « la Vacaresse » et de Lucrèce, que nous avons nommé « Gabriel d’HEBLES jeune »et qui est le légataire universel de Françoise, nous n’en trouvons pas mention dans les textes consultés. Par contre, c’est le cadet, Antoine, que nous y voyons en constante opposition avec le pouvoir Royal, à Millau, Saint-Affrique, Ayssènes, etc…nous perdons sa trace en 1630 lors de la destruction du château des Ribes par Condé et de l’avènement des TAURIAC.

QUELQUE REFLEXIONS pour FINIR

Bien singulière peut nous apparaître l’attitude de l’émouvante Dame Françoise de CANCER, professant à la face du monde sa foi catholique, apostolique et romaine, et dotant sa nièce Lucrèce, épouse de Gabriel qui fut un authentique massacreur de prêtres, puis tout au long du testament, ne marquant aucune réserve, dans les droits à sa succession, qu’aurait pu motiver l’appartenance de ses héritiers à la religion protestante.

Etait-ce finalement de grande importance aux yeux des tenants de la foi romaine que d’adhérer à la religion réformée. ? On peut se le demander.

Et encore : était-ce bien en raison des points de théologie par où les deux confessions divergeaient que la petite noblesse est passée à l’hérésie, ou bien parce que, très appauvrie et ayant perdu tout prestige, elle s’est mise à convoiter, comme des proies faciles, les biens de l’église et des monastères ? Avec bien d’autres, nous pouvons le penser.

Certains, de plus, estiment comme non négligeable le fait que Jeanne d’ALBRET, reine de Navarre et comtesse de Rodez, était protestante. Que n’aurait-on pas fait pour lui plaire …

Avant de clore cette réflexion, citons FOURQUEVAUX, chroniqueur Millavois de l‘époque, qui nous donne de ces événements, un éclairage particulier et non dépourvu de malice, écrivant en substance : « Catholiques et Calvinistes s’entre favorisent ouvertement : les uns tiennent l’agneau, les autres l’écorchent ; les uns font les voleurs, les autres leur trouvent acheteur »

Pourtant, un peu partout et pendant des décennies, on s’est entretué au nom de la religion.

Et maintenant, fermons cette longue parenthèse, persuadé que bien d’autres la rouvriront.

Saluons, pour finir, la noble Dame Françoise de CANCER, qui n’est pas de légende puisqu’elle fut, sans doute inhumée, selon ses vœux, près du Seigneur Jean de Gozon, son époux, dans l’église de Saint-Victor qui nous est familière, il y a près de quatre siècles.
J.SOUX

Texte recopié intégralement par Maurice MIQUEL.