Villefranche de Rouergue = Alexandre VOILLERAUT CHASSIGNY x Angèle PACHIN

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Modérateurs : Patrick, CausseCh

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RayonBricolage
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Villefranche de Rouergue = Alexandre VOILLERAUT CHASSIGNY x Angèle PACHIN

Message : # 3630Message RayonBricolage »

Bonjour,

Je suis à la recherche d'information sur un couple et ses origines : Gérard Alexandre VOILLERAUT CHASSIGNY et Angèle PACHIN

Marie Victoire Pauline VOILLERAUT-CHASSIGNY est née à Villefranche de Rouergue le 28 décembre 1804 et a épousé François LALE en 1823

C'est la fille de Gérard Alexandre VOILLERAUT CHASSIGNY et de Angèle PACHIN
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elisabeth
Messages : 235
Enregistré le : 11 janv. 2008, 20:40

Re: Villefranche de Rouergue = Alexandre VOILLERAUT CHASSIGNY x Angèle PACHIN

Message : # 3639Message elisabeth »

Bonjour

Le mariage Alexandre VOILLERAULT CHASSIGNI 54 ans et Angèle PACHINS 29 ans se trouve sur la base de données du CGA à la date du 26 août 1800 (8 fructidor an VIII) à Villefranche de Rouergue (Aveyron).

Pour retrouver l'acte sur le site des AD 12, il faut marquer comme habituellement les choix : dans commune "Villefranche de Rouergue", x Mariage et date exacte « 1800 ». Vous obtiendrez 3 réponses. Là on demeure un peu perplexe si l'on ne connaît pas l'indexation des dates révolutionnaires utilisée par les archives, soit :
revolution calendrier.png
revolution calendrier.png (26.64 Kio) Vu 2365 fois
La date du 8 fructidor an VIII est donc indexée comme étant le 08/12/08, donc à chercher dans la deuxième réponse obtenue. Vous trouverez l'acte page 26 /30, c'est le No56.

L'épouse (Angèle Pachins) est de Villefranche ainsi que ses parents déjà décédés (Antoine Anselme Raimond Pachins et Louise Pétronille Hugounenc). Dans notre base de données on trouve des Pachins à Villefranche depuis le début des relevés soit les années 1650).

On lui trouve également au moins une sœur nommée Antoinette Isidore Pachins mariée en 1796 à Pierre Laurent PUECHBERTY et un frère Guilhaume François Louis Dominique Pachins receveur du droit d’enregistrement du bureau de Nant (Aveyron) marié en 1796 à Marguerite Palat. Nous devinerons que c'est certainement grâce à lui (par relation de travail) que Alexandre a pu connaître et épouser Angèle.

L'époux (Alexandre Voillerault Chassigni), s'il est domicilié dans la commune de Villefranche, est originaire de la ville de «Langrez», en fait Langres (Haute-Marne), comme ses parents (Nicolas Voillerault (sic) et Marie Gradetail (sic)). Grand saut à l'autre bout de la France ! :o Pourquoi et comment est-il arrivé dans notre Rouergue :?:

Cet Alexandre VOILLERAULT dit VOILLERAULT CHASSINY ou CHASSINI s’était marié une première fois le 21 juin 1772 à Salles-Courbatiès (Aveyron) avec Marie ROQUES de Villefranche. Il était à cette époque « capitaine général des fermes du bas Rouergue ». Déjà nous avons là un commencement d'explication sur l'évolution de son nom de famille : sa charge avait dû lui permettre d’acheter une terre dont il avait accolé le nom à son patronyme d'origine.

Son métier explique aussi son voyage depuis le Grand Est, comme on dit aujourd'hui ;). Il était employé par l’organisation de ce que l’on appelait alors la compagnie des fermiers généraux : expliqué de façon succincte la Ferme générale était la jouissance d’une partie des revenus du roi de France consentie à cette époque à un adjudicataire cautionné par cette compagnie (elle prenait en charge la recette des impôts indirects, droits de douane, droits d’enregistrement et produits domaniaux) en contrepartie d’avances consenties au trésor royal. Ses membres, habituellement appelés les « fermiers généraux », sont à la fois banquiers et gestionnaires de l’impôt. La Ferme s’arrête sous cette forme en 1780 avec la création d’une Régie de l’« Administration générale des domaines et droits domaniaux » et de la « Régie générale des aides », la Ferme générale ne conservant que la perception des traites, des gabelles (sel) et des produits du tabac. Tout sera aboli à la Révolution.

L’unité opérationnelle de base de la Ferme générale s’appelait la brigade. Les brigades d’une même zone étaient regroupées en capitaineries (ou inspections) placées sous l’autorité d'un capitaine général. Elles s'occupaient de l'assiette et le contrôle des gabelles, des Aides et des Traites, et disposaient d'un pouvoir sans contrôle de saisies, perquisitions, usage des armes à feu, etc. Un homme important notre Alexandre !

Un système de gestion assez compliqué, j'ai tiré ces renseignements de Wikipédia et de deux livres en OpenEdition : « les rémunérations des employés des Fermes du roi au XVIIIe siècle » par André Ferrer et « les services extérieurs de la Ferme générale à la fin de l’Ancien Régime, l’exemple de la direction des fermes du Hainaut » par Jean Clinquart.

Bonnes recherches
Elisabeth Rouvier Pons

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