Bandeau
Cercle Genealogique de l’Aveyron
Slogan du site
Descriptif du site
Recette de l’onguent de Jean Isidore Terral (1803-1891)
Article mis en ligne le 26 octobre 2020
dernière modification le 5 février 2022

par Michel TERRAL, Suzanne BARTHE

Pour alimenter la chronique "Au fil des actes" Michel TERRAL nous communique la recette d’un onguent qu’Isidore Terral a envoyé à son neveu Camille Terral frère de son arrière grand-père. C’est un des fils de Barthélémy Louis Terral et Marianne Cadars (petit clin d’oeil à Françoise !)

Jean Isidore Terral (1803-1891) était instituteur, il s’est marié à Rodez et a exercé en Algérie à Hennaya à coté de Tlemcen.

Il y a fait souche. Veuf, il est rentré à Marseille où il s’est établi "homme de lettres" (en fait "écrivain public").

C’est à cette époque qu’il a écrit cette lettre à Camille qui lui demandait de ses nouvelles.

Ce document a été transmis à Michel TERRAL par un cousin descendant de Camille.

Michel nous indique : "Le seul problème c’est que je ne sais à quoi cela sert ! Dommage, j’aurais pu faire fortune avec l’onguent du Dr Terral... Si quelqu’un peut me renseigner, je suis preneur".

Voici la manière de faire l’onguent :

« tu mets par égale quantité de la cire jaune ; de la poix dont se servent les cordonniers, de la graisse de mouton que tu trouveras chez le boucher. Tu couperas ces trois choses en petits morçeaux. Tu mettras ces choses là dans pot neuf et tu y verseras de la bonne huile d’olive, que tu peseras pour qu’elle est le même poids que chacune des autres choses. L’herbe ou plutôt la plante que tu y mettras porte le nom de scrofulaire, elle pousse sur le bord des ruisseaux, d’abord elle sort en herbe au printemps avec des feuilles larges. Elle monte ensuite en graine à une hauteur d’à peu près un mètre , alors elle reste en branche. La tige est rassie et elle a mauvaise hodeur (sic) et tant qu’elle …… monte en tige on peut s’en servir. La tige et les feuilles sont plus petites et par petits bouquets mais également bonnes ? Tu en ceuilles une quantité considérable. Tu la coupe par petits morçeaux et tu en mets une bonne quantité avec le reste dans le même vase que tu boucheras avec un bouchon bien attaché avec une ficelle. Faire bouillir doucement le tout pendant 48 heurs. Tu reconnaitras qu’il est cuit quand il sera foncé qu’il se caillera.  »

NDLR : L’orthographe est respectée.